Exposition permanente du 18 mars au 22 novembre 2022
La radiothérapie pour soigner un cancer de la prostate
Un exemple de prise en charge ambulatoire et pluridisciplinaire
Le Centre de la prostate réunit autour du patient et sur un site unique tous les spécialistes dont il aura besoin dans sa prise en charge. Une infirmière clinicienne spécialisée en oncologie l’accompagne dans toutes les étapes de son parcours de soins.

1. Le médecin généraliste oriente le patient vers l’un des urologues du Centre de la prostate. Après avoir procédé à des investigations complémentaires (palpation, imagerie, biopsies, etc.), il établit le diagnostic.
2. Le cas est ensuite présenté au Tumor Board, réunion interdisciplinaire entre les soignants et spécialistes impliqués dans la prise en charge, qui formule la proposition thérapeutique la mieux adaptée au type de cancer, à l’état de santé et au mode de vie du patient.
3. L’urologue présente au patient le traitement préconisé — une radiothérapie dans ce cas — afin qu’ils puissent valider ensemble la voie recommandée par les spécialistes du Tumor Board.
4. L’infirmière référente reçoit alors le patient avec un accompagant de son choix. Elle centralise toutes les informations nécessaires à la mise en place d’un parcours de soins adapté à ses besoins.

5. Le traitement de radiothérapie débute. Il va s’étendre de 4 à 8 semaines, à raison de cinq séances par semaine. Des consultations hebdomadaires avec le médecin radio-oncologue sont planifiées pendant le traitement afin de surveiller l’apparition d’éventuels effets secondaires. La radiothérapie peut être associée à l’hormonothérapie qui augmente l’efficacité des rayons et élimine les micrométastases.

6. Pendant toute la durée du traitement, l’infirmière référente peut proposer au patient des soins de support en collaboration avec l’équipe pluridisciplinaire de la Clinique et son réseau d’experts partenaires.
7. A la fin du traitement de radiothérapie, un suivi médical régulier est mis en place avec l’urologue et le radio-oncologue en collaboration avec l’infirmière référente. Si le patient en exprime le besoin, cette dernière se charge également de mettre en place et de coordonner les soins à domicile.
L’identité du patient, premier acte de soins
Une identification précise apporte la garantie d’administrer le bon soin, au bon patient et au bon moment. On parle alors d’identitovigilance. Afin de garantir une sécurité maximale des soins, l’identité du patient est vérifiée à plusieurs reprises, tout au long de sa prise en charge.