Exposition du 14 juin au 15 novembre 2012
DA VINCI ET
LA CHIRURGIE VISCÉRALE
Un robot est un assemblage complexe de pièces mécaniques et de pièces électroniques, le tout piloté par une intelligence artificielle.
Le da Vinci, lui, est un robot piloté par un chirurgien.
Dans la chirurgie viscérale, la laparoscopie permet d’intervenir sans (ou avec très peu) de traumatisme de la paroi et des viscères. Ce qui diminue nettement le «mal-être» post-opératoire.
La vision tridimensionnelle, plus précise et plus naturelle, la flexibilité et la mobilité des instruments et la filtration (ou absorbation) des tremblements insensibles accroîssent la sécurité des gestes opératoires des interventions da Vinci. Cela permet des gestes précis, comme des dissections des organes fragiles; la préservation de certains éléments importants et sensibles comme les nerfs; et, enfin, des sutures fines et compliquées.
En chirurgie viscérale, pendant certaines résections coliques (du colon), le plexus nerveux destiné aux organes uro-génitaux peut être mieux repéré et respecté. Les anastomoses (sutures) digestives complexes, lors des opérations pour l’obésité (par exemple bypass gastrique), les interventions coliques, et les dérivations biliaires et pancréatiques sont ainsi de meilleure qualité. Et les risques de complications graves post-opératoires sont diminués.
Aujourd’hui, l’utilité de da Vinci semblerait limitée dans la chirurgie digestive, mais les recherches en cours devraient permettre, à moyen terme, de pratiquer des interventions plus compliquées en utilisant des instruments miniaturisés à travers des orifices encore plus restreints et télémanipulés à distance.
RÉSECTION RECTALE

Incision chirurgicale conventionelle

Incision chirurgicale avec da Vinci.
© Intuitive